L’agriculture et la viticulture, une force pour la Région Grand Est

Portrait-Jean-Rottner

Jean Rottner, président de la Région Grand Est, présente les actions du Conseil Régional au profit du secteur de l’agriculture et de ses différents acteurs du territoire.

37 000 exploitations et environ 105 000 actifs assurent une alimentation de qualité pour environ 15 millions de personnes. Cela signifie que nous pouvons nourrir 2,5 fois la population régionale. L’agriculture revêt des formes diversifiées permettant une grande diversité de productions et façonnant des paysages caractéristiques de nos territoires. Qu’ils s’agissent des zones de grandes cultures de Champagne ou de la plaine d’Alsace, des mosaïques de cultures et de prairies des zones de Haute-Marne, d’Ardenne ou de Lorraine, des vallées alluviales comme la vallée de la Meuse ou des paysages de vignobles ou de montagne.

Pour aider au renouvellement des générations, nous octroyons à environ 350 jeunes par an une subvention au démarrage et un conseil personnalisé et spécialisé avant et après l’installation. Un agriculteur est un technicien, mais c’est aussi un manager, un employeur, un gestionnaire et de plus en plus un spécialiste du numérique. J’entends contribuer à former les agriculteurs sur ces enjeux spécifiques cinq ans après leur installation.

Des aides au développement et à l’innovation

Seul, ou le plus souvent avec le soutien de l’Europe, le Conseil Régional aide les agriculteurs à investir dans du matériel d’exploitation, des bâtiments d’élevage, parfois des plants. Les programmes sont discutés en amont avec leurs représentants et l’État, par filières et en fonction des objectifs, liés aux enjeux de l’environnement et du climat.

Nous créons des approches filières, entre la production et l’aval de l’agriculture : financement des investissements industriels et actions de promotion des produits agricoles et agroalimentaires, recherche de débouchés à l’export pour les viticulteurs, chantier de massification de l’utilisation des produits agricoles dans la restauration hors domicile. Par ailleurs, nous aidons les agriculteurs à investir pour produire ce que les acheteurs peinent à trouver localement, et à s’organiser pour répondre aux appels d’offre. Nous calibrons aussi nos commandes publiques en fonction des capacités de production et de livraison des groupements de producteurs locaux.

Enfin, pour répondre aux enjeux qui s’imposent à nous, nous aidons l’innovation en encourageant par exemple la viticulture durable de Champagne, l’agriculture biologique. Un changement impulsé avec l’État, les chambres d’agriculture et les acteurs économiques ou de la recherche et du développement. Je viens de signer une convention VIRAGE à cet effet à la Foire de Châlons.

Des interventions ciblées selon les territoires

La Meuse est un territoire de polyculture élevage, avec des zones propices à l’arboriculture et à la viticulture sur les côtes de Meuse. Nous avons vu cette année, lors des gelées tardives du printemps, tout l’intérêt de ces équipements. Les arboriculteurs comme les maraîchers sont plus spécifiquement intéressés pour s’équiper, deux agriculteurs en ont bénéficié pour 21 000 € de subvention. Les investissements permettant la mise en place de nouveaux vergers font l’objet d’accompagnements spécifiques. 32 arboriculteurs meusiens ont obtenu 260 000 € ces deux dernières années. Le programme d’aide à l’investissement des exploitations agricoles (PCAE) a bénéficié en 2020-2021 à 176 agriculteurs meusiens pour un financement régional de 261 000 €.

Chiffres-clés

37 000 exploitations assurent une alimentation de qualité pour environ 15 millions de personnes

176 agriculteurs meusiens ont obtenu un financement régional en 2020-2021

www.grandest.fr

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